Abstract: This article discusses the appropriateness of controlling standard terms in business-to-business (B2B) contracts. Using the example of Germany, where the Civil Code explicitly allows the control of B2B standard terms, it finds evidence that courts tend to use this control to favour small and medium-sized enterprises (the Mittelstand) in relation to bigger companies. This approach is questionable. It is suggested here that the rationale of standard terms control is not to compensate for power imbalances, which is the task of other legal institutions, such as competition law. Rather, the goal of such control should be to prevent and correct failing contractual and market mechanisms. It is further argued that clear criteria are required for assessing the fairness of standard terms in B2B relations, which are currently lacking both in German statutory provisions and in case law. Therefore, the article finds that it is not recommendable to emulate the German model on the European level. Before any clear criteria are found, the EU should not engage in the harmonization of B2B standard terms control.
Resumé: Cet article s’interroge sur la pertinence du contrôle des conditions générales des contrats entre professionnels (B2B). En Allemagne, où le Code Civil étend explicitement le contrôle des conditions générales aux contrats B2B, on constate que les tribunaux ont tendance à utiliser ce contrôle pour privilégier les petites et moyennes entreprises (PME) par rapport aux grandes entreprises. Cette approche est discutable. Nous soutenons ici que les conditions générales n’ont pas vocation à compenser les déséquilibres dus aux positions dominantes sur le marché. Cela relève de la compétence d’autres institutions juridiques, comme par exemple du droit de la concurrence. L’objectif du contrôle des conditions générales devrait plutôt prévenir et corriger les défaillances des instruments de marchés ainsi que lesmécanismes de conclusions de contrats. A cet effet, il est nécessaire de fixer des critères clairs permettant de juger de la proportionnalité des clauses des conditions générales. Vu que ces dits critères font cependant défaut tant dans la législation que dans la jurisprudence, cet article recommande de ne pas s’inspirer du modèle allemand. Avant que tout critère clair se soit établi, l’UE ne devrait pas s’engager dans l’harmonisation du contrôle des conditions générales dans les contrats B2B.
European Review of Private Law