Abstract: This article comparatively examines the application of the concept of abuse of law to the context of insolvency law, concretely regarding abuses of creditor rights in the insolvency proceedings. Two main areas of application can be identified in this regard, namely abuses of the principle of majority on the one hand, and abuses of the principle of preference on the other hand. After a short discussion of these principles, the authors first discuss how abusive conduct of the creditors may be theoretically demarcated and practically determined. They come to the conclusion that abuses of these principles will, in practice, only be picked up by the insolvency court in the most evident cases. Subsequently, several legislative measures against abusive conduct of the creditors are being discussed. In the following, the authors show how two legal orders, namely the Czech and the Austrian legal order, have tackled abusive conduct of creditors in the course of their legal historic development. It is shown that the implementation of a too extensive creditor autonomy has led to highly undesirable consequences in practice. While this caused a substantial removal of creditor autonomy in Austria by the legislator, substantive creditor rights are present in the current Czech insolvency regime. Based on a tabular comparison of the two legal orders, the authors discuss the practical consequences of the current insolvency regimes. They conclude that the Austrian legal order is able to largely prevent abusive creditor conduct by restricting creditor autonomy, whilst the opposite applies to the Czech case. The Austrian and Czech experiences show that an unrestricted creditor autonomy has considerable negative consequences on the functioning of insolvency proceedings as a whole.
Résumé: Cet article traite d’une manière comparative de l’application du concept de l’abus de droit dans le contexte du droit des entreprises en difficulté, concrètement de l’abus des droits des créanciers au cours du traitement judiciaire. On peut identifier deux champs d’application dans ce sens, c’est-à-dire l’abus du principe de majorité d’une part et l’abus du principe de préférence d’autre part. Après une brève analyse de ces principes, les auteurs traitent d’abord de la question, comment ce comportement abusif des créanciers peut être délimité en théorie et identifié en pratique. Ils arrivent à la conclusion que l’abus de ces principes sera en pratique saisi par le tribunal compétent seulement dans les occasions les plus évidentes. Ensuite, plusieurs mesures législatives contre le comportement abusif des créanciers sont discutées. Dans la partie suivante, les auteurs font voir comment les deux ordres juridiques, cela veut dire l’ordre juridique tchèque et autrichien, affrontaient le comportement abusif des créanciers au cours de leur développement historique. Il est démontré que l’implémentation de l’autonomie des créanciers d’une manière extensive avait mené en pratique à des consequences considérablement indésirables. Tandis que cette expérience a abouti à une élimination radicale de l’autonomie créditrice par le législateur en Autriche, le régime d’insolvabilité contemporain tchèque considère toujours les droits des créanciers très importants. S’appuyant sur une table comparative des deux orders juridiques, les auteurs traitent des conséquences pratiques de tous les deux régimes d’insolvabilité. Ils concluent que l’ordre juridique autrichien est capable dans la mesure importante de prévenir le comportement abusif des créanciers par l’&e European Review of Private Law